Le premier rêve de toute femme est d’être belle. Pourquoi ? Parce que la beauté confère à la femme un pouvoir magique car inexplicable. La beauté permet tout simplement de plaire, de séduire et d’attirer tout ce qui se trouve dans son champ de rayonnement.
Qui peut expliquer pourquoi le relief d’un visage, la répartition hasardeuse de ses bosses et de ses creux, son grain ou sa consistance de peau, pourquoi cette combinaison peut tout changer. « Le nez un peu plus long de Cléopâtre aurait changé la face du monde » disait Pascal.
C’est cela la magie de la beauté, ce pouvoir qui capte le regard et tient celui qui la contemple sous son magnétisme. Rien de plus injuste que cette beauté, possession d’une clé qui ouvre toutes les portes et avec laquelle une femme vient au monde sans l’avoir mérité.
Or, dans ce cadeau de la nature, la graisse a aussi son rôle à jouer, un rôle de premier plan. Par le velouté dont elle enveloppe l’os, le tendon et le muscle, la graisse adoucit les traits et les formes et leur fait perdre ce message de dureté et de force qui convient mieux à la virilité. Mais lorsqu’il y’en a trop, c’est la beauté elle-même qui finit par s’estomper. Tout se noie, s’enveloppe et s’alourdit sous la charge. La grâce, l’élégance et le charme lui-même finissent par s’émousser sous la charge.
Il en va de même du corps. L’équilibre et la douceur des formes, le contraste des volumes et l’harmonie qui séduisent doivent beaucoup à la répartition du gras. Mais là aussi, l’empâtement finit par brouiller le message. L’embonpoint fait disparaître la taille, alourdit les hanches, infiltre et vergeture les cuisses et estompe la grâce et l’élégance du corps.
La beauté intérieure, elle-même, celle qui vient des sentiments et du cœur, le reflet de l’âme, celle que l’on pourrait croire inaltérable, peine à parvenir à la surface.
Or, chaque femme, même la plus démunie détient une parcelle de cette beauté portée par le corps, le visage, le regard ou les gestes. Même si vous n’y croyez pas, même si vous portez sur vous un regard cruel ou dévalorisant, même si vous ne vous aimez pas, sachez qu’il y a, ou sommeille en vous, une dose de beauté que chaque être humain secrète à sa manière. Dans ces conditions, maigrir pour la retrouver devient un acte créatif, un acte prodigieux et magique. Le pouvoir de séduire grâce à une simple répartition de formes et de volumes n’a aucune équivalence au monde. L’abandonner est une amputation, le reconquérir, un devoir qui confine au sacré.
Il suffit parfois de quelques kilos perdus pour retrouver cette proportion, cette étonnante présence physique. Savez-vous qu’un visage trop plein peut réduire la surface visible de l’œil jusqu’à empiéter sur la blanche porcelaine nacrée de sa conjonctive et parfois même atteindre le cercle magique de l’iris.
L’éclat et la beauté d’un regard assiégés et obscurcis par de simple graisse, c’est tout simplement inacceptable.
Retrouver la beauté, c’est se valoriser, c’est redevenir fière de soi, c’est une victoire sur la résignation, c’est retrouver l’orgueil de son corps, c’est reprendre possession de soi, c’est encore enfin passer devant une glace sans avoir à détourner le regard.
Nombreuses sont celles qui vont à la facilité en rêvant la beauté promis des cosmétiques ou de la chirurgie, c’est parfois possible, mais éclore en se dégageant de la gangue de graisse, c’est plus simple, plus vrai et plus valorisant à la fois.
Aujourd’hui, nous sommes ensemble pour y parvenir et en chemin vers cet objectif. Chacune d’entre vous doit retrouver sa part de beauté, surtout celles qui en ont peu, pour regagner ce pouvoir qui épanouit, cette séduction qui change le regard des autres, celui des hommes, mais aussi celui des femmes et surtout, son propre regard qui a toujours, même chez les plus belles, besoin d’être rassuré.
Si vous vous apprêtez à maigrir, si vous êtes en chemin ou si vous tentez de conserver le fruit de vos efforts, pensez à cette parcelle de beauté retrouvée, cette étrange et magnétique récompense et tenez-la fermement dans le creux de la main, elle peut changer votre vie.
